qui_sommes_nous
J'évolue dans le monde des médias numériques depuis plus de 12 ans maintenant et je suis la Présidente de l'Assotvlocale-France depuis 5 ans.
L'éducation aux médias et à l'information est pour moi un défi journalier. Je sais de quoi je parle, mon parcours professionnel m'a amenée dans le monde du journalisme généraliste pendant 7 ans, profession que j'ai quittée parce qu'il n'était pas possible, pour moi, de détourner mon éthique pour un buzz éphémère.
Au sein de l'AssoTvLocale nous intervenons dans les écoles, collèges et lycées. Chaque intervention est unique car elle évolue en même temps qu'Internet et ses pratiques ainsi que du public concerné (l'intervention dans une école en ruralité n'est pas la même qu'une intervention dans une école d'un quartier défavorisé).
Mais voilà quand on est présidente et bénévole d'une association en ruralité, on n’est pas vraiment prise au sérieux. Et sans vouloir en rajouter, quand on est une femme de plus de 50 ans dans l'univers du numérique, autant dire que les difficultés s’accumulent.
Pour être crédible dans l'univers du numérique, en France
- quand on est une femme qui vit en ruralité (je vous promets que c'est un frein inimaginable),
- qui a plus de 50 ans (là c'est la catastrophe)
- et qu'en plus vous avez osé créer un concept "le numérique intégratif qui défend l'égalité numérique et la souveraineté numérique" il faut un statut professionnel qui puisse faire "sérieux".
Je dois vous avouer que c'est même la boule au ventre que je m'engage professionnellement dans ce combat contre la montre. Donc à partir d'aujourd'hui je suis officiellement une femme du numérique @FemmesduNum avec une carte de visite et un numéro SIREN et présidente de l'AssoTvlocale-France : Je suis Gaëlle Laborie, consultante en numérique intégratif, et éducation aux médias, à l'information - Présidente de l'AssoTvlocale-France.
A-t'on sous estimé la gravité de l'emprise la manipulation par l'image.
Attention, je ne parle pas de complot, de prise de pouvoir par tel ou tel groupuscule à la fois reptilien ou illuminé mais d'une guerre commerciale entre géants américains ou chinois dont nous sommes à la les munitions et les conquêtes à gagner.
Il est à remarquer que depuis plus d'un an, l'usage des réseaux sociaux est rentré dans une phase de non contrôle personnel de nos publications.
Nous publions tout et n'importe quoi sans prendre le recul nécessaire pour en apprécier l'impact.
De nos photos de vacance en direct facilitant le dur travail des cambrioleurs aux insultes, diffamations et autres poésies cinglantes visant un "individu" qui n'oserait pas penser comme nous, nos écrans sont devenus une armure contre l'intelligence collective et le vivre ensemble.
Mais pire encore, souvent caché derrière un pseudo faisant office de blindage, la danse frénétique de nos doigts sur le clavier rétrécit notre ouverture d'esprit et notre capacité à analyser les situations.
Et certains médias de surenchérir pour créer et garder un buzz croustillant pendant quelques jours.
Si nous avions tous reculé d'un pas, combien de temps cette information serait-elle restée à la une, aurions-nous assisté à ce déferlement injurieux à l'encore des députés qui ont voté contre et parfois même dénigrés par des députés absents.
L'éducation aux médias n'est pas une discipline figée, elle évolue à la vitesse d'Internet, ce qui était valable hier, ne l'est plus aujourd'hui.
L'éducation aux médias ne supporte pas les idéologies politiques et/ou religieuses. Elle demande une neutralité dans son enseignement. Nous ne pouvons pas être juge et partie.
L'éducation aux médias doit permettre une autonomie de réflexion et de penser face à ce que l'on lit, regarde ou entend.
L'éducation aux médias n'est pas une discipline que l'on fige sur le papier, elle doit s'adapter au public qu'elle touche, au territoire dans lequel elle est dispensée.
L'éducation aux médias et à l'information doit permettre de comprendre notre responsabilité citoyenne numérique et « quelles sont les conséquences de mes clics ».
Cette responsabilité est autant dans l'information que je lis, que celle que je transmets mais également dans mon utilisation de consommateur.
Cela fait 12 ans que j'étudie et observe l'évolution des pratiques numériques.
Cela fait 5 ans, que je mets en place une pédagogie qui permet d'enseigner cette discipline qui est l'éducation aux médias.
Depuis 1 an, j'ai poussé cette réflexion plus loin en mettant en place le concept du numérique intégratif (je vous en parlerai ultérieurement).
Ce dont je suis certaine, c'est qu'aujourd'hui il y a une véritable urgence à ce que cette discipline soit enseignée largement mais pas n'importe comment.
On trouverait aberrent qu'un boulanger vous répare votre voiture au milieu de sa boutique, qu'un banquier vous prépare une pièce montée sur son guichet. Le boulanger est peu être un excellent mécanicien et le banquier un excellent pâtissier, mais ce n'est pas leur métier, c'est un passe-temps, hobbies, ils ne peuvent pas être au fait de l'ensemble des compétences soit en temps que mécanicien, soit en temps que pâtissier. Et pour vivre de leur passion, ils devront passer par une reconversion professionnelle.
Pour l'éducation aux médias, c'est exactement la même chose, elle ne s'improvise pas, elle ne se pratique pas entre deux autres activités car elle demande une veille, une adaptabilité et une réactivité permanentes. Elle doit également connaître les problématiques de fracture numérique (non pas matérielle mais bien de pratique humaine) de son territoire et également toutes les convictions stéréotypées ancrées dans son territoire pour déconstruire le schéma de penser qui freine la prise de recul nécessaire face aux flux d'information que l'on reçoit.
C'est pour essaimer ce que je transmets au plus grand nombre sur tout le territoire français, qu'aujourd'hui je suis officiellement une femme du numérique @FemmesduNum avec une carte de visite et un numéro SIREN et présidente de l'AssoTvlocale-France: Je suis Gaëlle Laborie, consultante en éducation aux médias, à l'information - Présidente de l'AssoTvlocale-France.
L'éducation aux médias et à l'information est pour moi un défi journalier. Je sais de quoi je parle, mon parcours professionnel m'a amenée dans le monde du journalisme généraliste pendant 7 ans, profession que j'ai quittée parce qu'il n'était pas possible, pour moi, de détourner mon éthique pour un buzz éphémère.
Au sein de l'AssoTvLocale nous intervenons dans les écoles, collèges et lycées. Chaque intervention est unique car elle évolue en même temps qu'Internet et ses pratiques ainsi que du public concerné (l'intervention dans une école en ruralité n'est pas la même qu'une intervention dans une école d'un quartier défavorisé).
Mais voilà quand on est présidente et bénévole d'une association en ruralité, on n’est pas vraiment prise au sérieux. Et sans vouloir en rajouter, quand on est une femme de plus de 50 ans dans l'univers du numérique, autant dire que les difficultés s’accumulent.
Pour être crédible dans l'univers du numérique, en France
- quand on est une femme qui vit en ruralité (je vous promets que c'est un frein inimaginable),
- qui a plus de 50 ans (là c'est la catastrophe)
- et qu'en plus vous avez osé créer un concept "le numérique intégratif qui défend l'égalité numérique et la souveraineté numérique" il faut un statut professionnel qui puisse faire "sérieux".
Je dois vous avouer que c'est même la boule au ventre que je m'engage professionnellement dans ce combat contre la montre. Donc à partir d'aujourd'hui je suis officiellement une femme du numérique @FemmesduNum avec une carte de visite et un numéro SIREN et présidente de l'AssoTvlocale-France : Je suis Gaëlle Laborie, consultante en numérique intégratif, et éducation aux médias, à l'information - Présidente de l'AssoTvlocale-France.
A-t'on sous estimé la gravité de l'emprise la manipulation par l'image.
Attention, je ne parle pas de complot, de prise de pouvoir par tel ou tel groupuscule à la fois reptilien ou illuminé mais d'une guerre commerciale entre géants américains ou chinois dont nous sommes à la les munitions et les conquêtes à gagner.
Il est à remarquer que depuis plus d'un an, l'usage des réseaux sociaux est rentré dans une phase de non contrôle personnel de nos publications.
Nous publions tout et n'importe quoi sans prendre le recul nécessaire pour en apprécier l'impact.
De nos photos de vacance en direct facilitant le dur travail des cambrioleurs aux insultes, diffamations et autres poésies cinglantes visant un "individu" qui n'oserait pas penser comme nous, nos écrans sont devenus une armure contre l'intelligence collective et le vivre ensemble.
Mais pire encore, souvent caché derrière un pseudo faisant office de blindage, la danse frénétique de nos doigts sur le clavier rétrécit notre ouverture d'esprit et notre capacité à analyser les situations.
Et certains médias de surenchérir pour créer et garder un buzz croustillant pendant quelques jours.
Si nous avions tous reculé d'un pas, combien de temps cette information serait-elle restée à la une, aurions-nous assisté à ce déferlement injurieux à l'encore des députés qui ont voté contre et parfois même dénigrés par des députés absents.
L'éducation aux médias n'est pas une discipline figée, elle évolue à la vitesse d'Internet, ce qui était valable hier, ne l'est plus aujourd'hui.
L'éducation aux médias ne supporte pas les idéologies politiques et/ou religieuses. Elle demande une neutralité dans son enseignement. Nous ne pouvons pas être juge et partie.
L'éducation aux médias doit permettre une autonomie de réflexion et de penser face à ce que l'on lit, regarde ou entend.
L'éducation aux médias n'est pas une discipline que l'on fige sur le papier, elle doit s'adapter au public qu'elle touche, au territoire dans lequel elle est dispensée.
L'éducation aux médias et à l'information doit permettre de comprendre notre responsabilité citoyenne numérique et « quelles sont les conséquences de mes clics ».
Cette responsabilité est autant dans l'information que je lis, que celle que je transmets mais également dans mon utilisation de consommateur.
Cela fait 12 ans que j'étudie et observe l'évolution des pratiques numériques.
Cela fait 5 ans, que je mets en place une pédagogie qui permet d'enseigner cette discipline qui est l'éducation aux médias.
Depuis 1 an, j'ai poussé cette réflexion plus loin en mettant en place le concept du numérique intégratif (je vous en parlerai ultérieurement).
Ce dont je suis certaine, c'est qu'aujourd'hui il y a une véritable urgence à ce que cette discipline soit enseignée largement mais pas n'importe comment.
On trouverait aberrent qu'un boulanger vous répare votre voiture au milieu de sa boutique, qu'un banquier vous prépare une pièce montée sur son guichet. Le boulanger est peu être un excellent mécanicien et le banquier un excellent pâtissier, mais ce n'est pas leur métier, c'est un passe-temps, hobbies, ils ne peuvent pas être au fait de l'ensemble des compétences soit en temps que mécanicien, soit en temps que pâtissier. Et pour vivre de leur passion, ils devront passer par une reconversion professionnelle.
Pour l'éducation aux médias, c'est exactement la même chose, elle ne s'improvise pas, elle ne se pratique pas entre deux autres activités car elle demande une veille, une adaptabilité et une réactivité permanentes. Elle doit également connaître les problématiques de fracture numérique (non pas matérielle mais bien de pratique humaine) de son territoire et également toutes les convictions stéréotypées ancrées dans son territoire pour déconstruire le schéma de penser qui freine la prise de recul nécessaire face aux flux d'information que l'on reçoit.
C'est pour essaimer ce que je transmets au plus grand nombre sur tout le territoire français, qu'aujourd'hui je suis officiellement une femme du numérique @FemmesduNum avec une carte de visite et un numéro SIREN et présidente de l'AssoTvlocale-France: Je suis Gaëlle Laborie, consultante en éducation aux médias, à l'information - Présidente de l'AssoTvlocale-France.